La pie a souhaité, le mi-mandat passé, vérifié l’investissement de nos élus dans la vie de notre cité. L’engouement des élections municipales étant derrière nous, il nous a semblés intéressant de vérifier la présence de ces derniers au conseil municipal. On peut, en effet, imaginer que leur investissement  à la vie communale est proportionnel à leur participation aux séances du conseil municipal. Après avoir dressé un tableau des présences au cours de ces trois dernières années (sur la base des procès-verbaux des conseils municipaux disponible sur internet), nous avons dégagé trois catégories d’élèves : les bons, les moyens et…les mauvais.

Les bons élèves (présents à plus de quatre conseils sur cinq, voir pour cinq d’entre eux, présents à tous les conseils !) : mention très bien.

Jacques Bavent, Martine Bocquého, Marie-Noëlle Brossault, Michel Caillard, Yvonnick David, Elisabeth Dubois-Lepeltier, Gilles Dreuslin, Jean-Yves Gommelet, Alban Kerboeuf, Grégoire Le Blond, Martine Lebrun, Françoise Le Puil, Gérard Letourneur, Muriel Magdonnal, Laurent Mériaux, Patrick Montgermont, Mikaël Musseau, Jeau-Luc Nivet, Marie-France Pelletier, Yvon de Portzamparc, Laurent Rebuffie, Brigitte Roger, René Roussel.

Les élèves moyens, voir pour certains d’entre eux très moyens (absents, totalement ou partiellement à plus d’un conseil sur quatre, voire deux conseils sur cinq !) : mention passable.

Didier Butault (attention, papa ne va pas être content !), Nathalie Burlot, Isabelle Dreuslin, Clémence Jouault, Catherine Le Borgne, Delphine Lehmann-Métivier, Olivier Legendre, Philippe Lussot, Mireille Massot.

Les mauvais élèves, hé oui, il existe des élus fantômas!

Louis Tribodet n’a participé qu’à 35,7% des conseils, il était pourtant numéro deux sur la liste de Mireille Massot ! Notons, toutefois qu’il a veillé à donner un pouvoir lors de ses absences et surtout, tirer les conclusions de la situation en démissionnant du conseil.

 Clotilde Bierre, de la liste de Grégoire Le Blond, a participé à seulement quatre conseils sur quarante ! Elle oublie de s’excuser et ne donne pas de pouvoir depuis le conseil du… 17 novembre 2008!

Conclusions :

La pie note que les deux tiers des élus honorent la démocratie en s’investissant pleinement dans le mandat que les électeurs leurs ont confié, un tiers pourrait faire mieux, voir nettement mieux. Il est bon de préciser que les élus de la minorité sont parfois absents car, s’estimant maltraiter par la majorité, ils quittent la séance du conseil (ce n’est pas bien, car ce « faisant », ils ne participent ni aux débats, ni aux votes… il existe d’autres moyens pour exprimer son mécontentement).

Dans la majorité du conseil : la sainte alliance n’est peut-être pas la saine ambiance !Si le remplacement de madame Le Puil est expliqué pour des raisons professionnelles, le départ de monsieur Bavent laisse pantois. Cheville ouvrière de la campagne de la liste (relativement) majoritaire aux dernières élections municipales, il a été de tous les combats et a contribué incontestablement au succès (relatif) de celle-ci.

Des rumeurs persistantes laissent entendre que la vie au sein de l’équipe majoritaire n’est pas un long fleuve tranquille… Derrière les visages angéliques, se cacherait-il des méthodes autoritaires, voir sectaires…

La valse des flamands roses.

Si le flamand rose est oiseau qui se sédentarise parfois, il demeure avant tout un oiseau de migration. Cette vérité première se vérifie à Chantepie. Ainsi Mireille Massot venue  de Rennes quitte ses fonctions de conseillère municipale après avoir passé à peine quatre années au conseil : le cumul des fonctions d’élue municipale et de conseillère générale étant difficile à gérer, selon elle. Il fallait y penser en 2008 !

Pourquoi s’être représentée  aux élections cantonales de 2011 ?